Rencontre avec Dany Boon et Benoît Poelvoorde

Jeudi 13 janvier 2011, Cour des Loges

Beaucoup de monde pour accueillir le jeune prodige du cinéma français populaire, l'homme aux 20 millions d'entrées ! 

 

Boon PoelvoordeDany Boon : “Je suis né à la frontière belge. Quand j’étais gamin, je passais de “l’autre côté” pour aller acheter du sucre roux et du chocolat ; c’était une zone commerçante très animée. A l’occasion de la promotion de “Bienvenue chez les Ch’tis”, 20 ans plus tard, je suis repassé au même endroit. Tout était tristement vide. Ca m’a fait penser à une ville fantôme, un peu comme dans les westerns. Ca m’a donné l’idée du film. J’étais persuadé de pouvoir en prime traiter du racisme sans qu’il n’y ait aucun malaise. C’est plus facile quand il n’y a pas de différences de couleurs de peaux. Les francophobes, comme le personnage de Benoît existent, mais évidement pour les besoins de la comédie, j’ai exagéré. C’est un peu la somme de tout ce que j’ai pu entendre comme conneries ! Je revendique ma filiation avec le cinéma populaire, celui de Gérard Oury, Francis Veber. J’aime raconter l’histoire des gens simples. Ca me rassure toujours de savoir que je peux aller à fond dans les choses que je connais et quelque part y retouver ou y puiser l’ambiance de mon enfance.”


Benoît Poelvoorde : “En tant que belge, je trouvais rigolo le scénario, mais surtout je rêvais vraiment de jouer en uniforme ! Pouvoir ressentir le pouvoir arbitraire de l’arrestation juste parce qu’on endosse un costume... c’est jubilatoire. Et je suis jaloux qu’on n’ait pas eu l’idée de ce film chez nous. Sinon, pour être plus sérieux, je trouve que les tensions actuelles en Belgique sont navrantes et imbéciles. Le fascisme a, de tous temps, toujours été ridicule et je pense que le rire est une des plus belles façons de prendre du recul sur les choses et d’y réfléchir.”

Ab.

 

Critique de "Rien à Déclarer"

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