Rencontre avec Guillaume Canet et François Cluzet

Jeudi 30 septembre. Ca vrombit autour de nous, et pour cause on a rdv au coeur du must de la simulation automobile... avec l'équipe du dernier né de l'acteur-réalisateur Guillaume Canet, frigorifié dans sa doudoune, mais ravi de défendre son film "Les Petits Mouchoirs" entoué de ses amis.

 

Guillaume Canet : “A un moment j’ai voulu faire un bilan de ma vie. Je me suis rendu compte qu’on pouvait passer beaucoup de temps avec des proches sans savoir s’ils allaient réellement bien. J’avais envie d’un film sur l’amitié. J’ai écrit le scénario d’une traite, tout seul et j’ai mis beaucoup de moi dans chaque personnage. On a tourné chez Joël Dupuch, sur sa terrasse, comme dans mes vacances. Je voulais parler du côté “moche” de l’Homme. J’ai été hospitalisé un mois sans que certains de mes potes viennent me voir et inversement, je suis également passé à côté d’amis dans le besoin parce que j’étais trop pris par le boulot, par exemple. C’est vraiment le film que je ne voulais pas rater car il traite de thèmes essentiels à mes yeux : la confiance, la culpabilité, le mensonge. Le message est tout simple en fait, il faut dire aux gens qu’on aime qu’on les aime ! L’important est de savoir ce que l’on veut vraiment au plus profond de soi, savoir s’écouter soi-même. Au départ je pensais jouer Antoine (Laurent Lafitte) mais j’étais déjà tellement impliqué dans la mise en scène que techniquement cela aurait été trop compliqué”.

François Cluzet : “On a tous eu à cœur de jouer cette partition, mais on n’avait pas conscience de l’entièreté du propos. On savait qu’on devait composer autour de l’amitié et de ses humeurs. En plus, moi je devais crédibiliser la “névrose” de mon personnage et son côté enfantin quand il est avec sa femme (Valérie Bonneton). En fait, on était comme des oies, on suivait Guillaume Canet ! Parce que c’est un excellent metteur en scène et qu’on avait confiance”.

 

Ab.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :